Extrait :
Il n’était resté en bas que trois groupes qui s’étaient rapprochés les uns des autres et qui se pressaient autour du père Ioann, du pape Pierre, et du professeur Pauli.
L’empereur leur dit d’une voix triste :
« Que puis-je encore faire pour vous ? Hommes étranges ! Qu’attendez-vous de moi ? Je l’ignore.
Dites-moi donc vous-mêmes, chrétiens abandonnés par la majorité de vos frères et de vos chefs et condamnés par le sentiment populaire, dites-moi ce que vous chérissez le plus dans le christianisme ? »
Semblable à un cierge blanc, le père Ioann se dressa alors et répondit avec douceur :
« Grand maître, ce que nous chérissons le plus dans le christianisme, c’est le Christ, Celui d’où tout vient, car nous savons qu’en Lui est incarnée la Divinité.
De toi, maître, nous sommes prêts à recevoir tous les bienfaits, pourvu seulement que dans tes largesses nous reconnaissions la sainte main du Christ.
À ta question voici notre réponse directe :
Confesse ici devant nous Jésus-Christ, Fils de Dieu, incarné, ressuscité et en train de revenir à nous, confesse-Le et nous t’accueillerons avec amour, comme étant le véritable annonciateur de sa seconde et glorieuse venue. »
Il se tut et arrêta son regard sur le visage de l’empereur.
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