La perte de confiance dans le système monétaire, financier et assuranciel se répand.
La remontée des taux d’intérêt depuis quelques mois produit des effets indésirables bien documentés, notamment sur la valeur des obligations. Aux USA, la crise sévit depuis le mois de mars 2023, et connaît des rebonds réguliers. Plusieurs banques ont fait faillite ou ont dû être rachetées in-extremis, avec de lourdes pertes.
La crise bancaire actuelle serait déjà plus importante que celle de 2008 aux USA en termes de pertes de valeurs d’actifs :
373 milliards d’actifs en 2008 et 170 milliards en 2009, et 165 banques ont fait faillite aux USA. Le total est de 543 milliards de dollars d’actifs.
À la date du 1er mai 2023, seules trois banques ont fait faillite, pour un total de 548 milliards de dollars d’actifs.
Selon une information de The Telegraph publiée le 2 mai, la moitié des 4 800 banques américaines existant actuellement (contre 20.000 en 1900) auraient épuisé leurs réserves de capitaux, bien que selon les règles comptables américaines, les banques concernées ne soient pas obligées de comptabiliser leurs pertes.
On est en droit de se demander sérieusement si la FDIC (Federal deposit insurance corporation) sera bientôt en incapacité de participer aux rachats de banques en difficulté, ce que fait Maximilien Prué sur cette page du site cryptoasts.fr
(La Federal Deposit Insurance Corporation est une agence indépendante du gouvernement des États-Unis dont la principale responsabilité est de garantir les dépôts bancaires faits aux États-Unis jusqu'à 250 000 dollars)
Les autorités monétaires européennes tiennent des propos rassurants sur le système bancaire du Vieux Continent, et sur l’impossible propagation de la crise (cela se comprend).
Souvenons-nous toutefois que dès le mois de mars 2023, le Crédit Suisse a flanché et a fait l’objet d’un rachat en urgence par l’Union des Banques Suisses. L’opération s’est faite avec le soutien du gouvernement helvétique, pressé d’agir par les États-Unis (entre autres). La Deutsche Bank a son tour, quelques jours plus tard, s’est trouvée au cœur de la tourmente.
Je n’aborderai pas ici les causes de cette évolution devenue potentiellement catastrophique, pour ne pas dire dévastatrice. Ces causes font l’objet d’une multitude d’analyses pertinentes.
Je souhaite par contre vous faire part d’un « événement » en préparation : plusieurs courtes capsules vidéo sont en cours de montage qui seront diffusées via le site web du « Temps des Civiliens », et ce, dès que possible (j’espère au plus tard dans le courant du mois de septembre prochain). Ces capsules ont l’ambition de faire connaître quelques « mesures imparables anti-crash bancaire » à un vaste public, néophytes comme professionnels. Plusieurs de ces concepts sont inspirés du cours d’économie donné en 1922 par Rudolf Steiner. Ce sont des concepts tellement novateurs et en dehors des façons habituelles de penser, qu’en règle générale, le public ne peut que refuser ne serait-ce que de les entendre. Il en va autrement en cas d’effondrement des systèmes et des pratiques issus de pensées anciennes, dépassées. Lors de tels bouleversements graves, il peut devenir davantage possible de partager des idées qui sortent complètement des sentiers battus. Une plus grande partie de la population est alors ouverte à l’égard de ces idées nouvelles qui sont une nécessité pour assainir l’économie, les systèmes monétaires et financiers. Encore faut-il être prêts à les formuler et à les partager !
Si vous souhaitez faire partie des personnes qui en prendront connaissance en premier, le moment venu (voire envisager, sur cette base, de contribuer à leur diffusion, vous aussi), je vous invite à vous abonner gratuitement à la lettre de nouvelles du Temps des Civiliens (elle est gratuite et sans engagement de votre part). Dès que les capsules vidéos seront prêtes, vous recevrez un email.
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